Égypte : là où tout a commencé
Je m’appelle Samy, j’ai 20 ans, je suis franco-égyptien et je suis né en Allemagne.
J’ai vécu 13 ans de ma vie en Egypte, l’un des pires moments de ma vie. Je n’étais pas bien dans ma peau, j’étais ce gars invisible et susceptible qui enviait les autres personnes autour de qui tournait toute l’attention en pensant que personne ne m’aimait et que j’étais inintéressant. Je pense que cette « nature » venait du fait que j’étais inscrit dans une école où il y avait des gens fortunés, tout le contraire de ma famille. Ça a d’ailleurs planté une graine en moi… Ce passage est important pour plus tard ;).
J’allais voir ma famille du côté de ma mère en France un an sur deux, je voulais continuer mes études là-bas car je suivais un cursus français et que les diplômes français valent plus que les « diplômes locaux ». J’avais quand même pour ambition de retourner travailler en Egypte ensuite pour avoir une grande carrière dans… je ne sais trop quoi (?), mais j’étais très attaché au fait de finir le lycée en Égypte avec mes amis et de poursuivre mes études en France.
Du moins jusqu’au moment où la révolution égyptienne a éclaté (pour ceux qui ont suivi les infos). Tous ceux qui pouvaient partir le faisaient. Beaucoup de connaissances se sont fait rapatriées en France dans les 24 heures après l’appel de l’ambassade. D’ailleurs nous avions dû faire cours en ligne plusieurs fois car il était trop dangereux de faire le trajet en bus. Il y avait un couvre-feu, nous avons même dû veiller devant nos immeubles à tour de rôle pour « monter la garde » et pour couronner le tout, il y avait un char à côté de chez moi…
Mon arrivée en France : la graine est plantée
J’étais content malgré tout à l’idée que j’allais rester avec mes amis, ma famille du côté de mon père, etc. Pour au final apprendre que l’on allait partir vivre en France, chose que nous avons faite. Une année est passée et c’était assez difficile de s’intégrer dans le petit village natal de ma mère et ses alentours, nous avons donc finalement décidé de revenir en Egypte et de rester quoi qu’il arrivait… Puis, de nouveau un an après cette ferme décision, nous sommes finalement revenus en France une seconde fois !
Ce fut une énorme mauvaise surprise que j’ai appris 3 jours avant le départ, je crois que je m’en rappellerai toujours. C’est le premier tournant que ma vie a pris.
Le deuxième mauvaise surprise c’était le divorce de mes parents quand j’étais en seconde ; mon père était resté en Egypte pour sa chocolaterie qu’il a monté grâce au savoir-faire de mon grand-père français. Ça m’a vraiment marqué mais en même temps ça m’a énormément construit. La « graine » du tout début était semée… Tous les passages que je jugeais négatifs depuis notre retour en France, j’ai appris à en tirer du positif.
Apparition du mindset gagnant
Mon intérêt pour la liberté financière, qui était déjà présent mais encore au stade de « rêve », s’est développé une première fois grâce à ça.
J’étais malgré tout toujours dans l’optique de faire des études (malgré mon niveau moyen à l’école), d’avoir un job bien payé et d’avoir des projets à côté pour diversifier mes revenus et ne pas dépendre que d’une seule source d’argent. Ce qui m’aurait apporté beaucoup d’argent certes mais quel temps me serait-il resté ?
J’ai commencé à suivre des entrepreneurs américains sur mon réseau social préféré, Instagram ; ça a cultivé cette motivation. Je ne voulais plus dépendre de personne pour ne plus être déçu, comme quand ma mère me disait qu’elle n’avait pas assez d’argent pour que l’on aille voir notre père avec mes frères et sœurs par exemple. C’était une de mes principales motivations à court terme.
Les années passèrent jusqu’à la terminale où j’ai vraiment pris conscience que l’on pouvait réussir sans étude et devenir libre dans tous les sens du terme. Mes amis se moquaient de moi d’ailleurs (maintenant, ils observent). Je continuais les études pour mon entourage, parce qu’ « il faut faire des études voyons », tout le monde fait des études sinon « tu n’es pas normal ».
Le meilleur échec de ma vie
Le troisième et plus grand tournant de ma vie fut l’échec du baccalauréat. C’est à l’instant précis des résultats que je me suis dit « mais qu’est-ce que tu fais de ta vie ? Tu es en train de faire quelque chose, tu ne sais même pas pourquoi, qui ne te mènera pas à tes objectifs. Tu fais ça pour les autres et pas pour toi. Ne rentre pas dans le moule, prouve à tout le monde que c’est possible et que tu vas avoir la vie dont tout le monde rêve tout en faisant ce que tout le monde fait.» (La dernière phrase est vraiment à méditer !)
Pour moi c’était clair que je n’avais pas besoin de diplôme pour réussir ma vie et que je ne voulais pas le repasser. Mon entourage m’a pris pour un fou encore une fois… J’ai donc repassé le bac en candidat libre pour éviter les problèmes avec ma famille et j’ai commencé à faire de l’intérim en usine (vu que la vie est bien faite, ma mère était bien contente que j’arrête les études et que je travaille pour subvenir aux besoins quand elle ne le pouvait plus physiquement).
Ça m’a donné encore plus la rage de réussir et ça m’a renforcé dans mon idéologie. Je ne comprends pas comment on peut croire que la vie c’est faire quelque chose que l’on n’aime pas « parce que c’est comme ça ».
Je savais donc qu’un jour j’allais réussir. La graine semée au tout début a vraiment germé à ce moment-là. D’ailleurs dans ma tête j’ai déjà réussi, c’est juste que la réussite « physique » met plus de temps à venir.
La petite traversée du désert
Je n’avais pas d’idée concrète de comment j’allais réussir. J’ai testé plusieurs business foireux sans succès et un jour j’ai décidé de réunir une communauté instagram autour du mindset que j’ai. Tout simplement car j’étais incompris et je voulais réunir ceux qui avaient la même vision des choses pour ouvrir les yeux à un maximum de monde.
Pour vous dire, c’est depuis l’échec au bac mais encore plus précisément depuis l’ouverture de ce compte instagram que tout a commencé. Ça m’a ouvert d’énormes portes… comme celles de FWA.
Un jour de chômage, un confrère d’instagram avec qui nous discutons régulièrement m’a proposé d’intégrer FWA. Je savais ce qu’était le trading (théoriquement tirer profit à la hausse ou à la baisse des marchés financiers) mais je ne savais pas trader, je n’avais pas les connaissances nécessaires. Je connaissais également le principe du revenu résiduel rendu possible grâce au marketing relationnel. J’ai donc directement sauté sur l’occasion. Aujourd’hui je vois FWA comme la base de ma future fortune et liberté, clairement.
À défaut de ne pas du tout savoir comment ni par où commencer, j’ai aujourd’hui, grâce à FWA une multitude de sources de revenus sous la main. Pas moins de 3. À commencer par le trading, le fait d’être ambassadeur FWA, l’immobilier et bien sûr, les relations au sein de la communauté qui peuvent donner naissance à de magnifiques aventures.
Ce qu’il faut tirer de cette histoire
Tout ceci je l’ai écrit pour vous dire que je suis encore loin de mes objectifs mais que je suis la preuve vivante qu’il y a toujours du positif à tirer des choses négatives qui nous arrivent, qu’il ne faut jamais se plaindre mais être convaincu que l’on peut changer les choses et le faire.
Je suis également la preuve vivante que la chance n’existe pas ! Il faut la provoquer comme je l’ai fait avec ma page, sans ma page (j’irais même jusqu’à dire : si nous n’étions pas revenus en France en catastrophe) je n’aurais pas eu les horizons que j’ai aujourd’hui, je n’aurais sans doute pas été parmi FWA aujourd’hui, ou du moins beaucoup plus tard… et d’ailleurs vous ne seriez pas en train de lire ce magnifique article passionnant au fond de votre siège avec votre thé ou café 😉
Voilà mon histoire depuis mon enfance jusqu’à aujourd’hui.
Merci à tous d’avoir lu jusqu’au bout.
Samy Ahmed,
Entrepreneur et ambassadeur FWA